Mes leçons

An educational program developed by the Institute of Image-Guided Surgery of Strasbourg, University of Strasbourg and in partnership with IRCAD.

1.
Reflux gastro-oesophagien - Hernie hiatale
2.
Troubles de la motilité eosophagienne
3.
Néoplasmes
4.
Bariatrie
5.
Colon
1.
Reflux gastro-oesophagien - Hernie hiatale
2.
Troubles de la motilité eosophagienne
3.
Néoplasmes
4.
Bariatrie
5.
Colon

La chirurgie laparoscopique antireflux pour maladie de Reflux Gastro Œsophagien


Introduction


Cette leçon comprend :

Introduction

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Intervenants

B. Dallemagne

Bernard Dallemagne

Présentation de la leçon :

La chirurgie du RGO pathologique existe depuis plus de 50 ans. L’approche laparoscopique a été décrite il y a plus de 20 ans. Durant ces décades, des principes ont émergés qui, lorsqu’ils sont bien suivis, conduisent à un résultat positif chez la grande majorité des patients. Ces principes sont la confirmation objective d’un RGO pathologique, l’analyse objective du statut de la barrière antireflux physiologique, l’identification des patients qui sont de bons candidats et la connaissance des nuances techniques de la procédure chirurgicale. L’application de ces principes exige des chirurgiens de parfaire leurs connaissances diagnostiques, cliniques et chirurgicales de la maladie de reflux.

L’opération antireflux la plus appropriée est une fundoplicature associée à une plastie de l’orifice hiatal. Différents types de fundoplicature ont été décrits (360°-270°-180°, antérieure-postérieure). La fundoplicature « complète » (360°- « Nissen ») est la plus utilisée car elle a démontré sa supériorité sur la fundoplicature « ouverte » (270°-180°) en termes de normalisation de l’exposition de l’œsophage au reflux et de longévité des résultats. Elle est plus efficace qu’un traitement médical optimal dans le contrôle des régurgitations, en induisant cependant plus d’effets secondaires. Les formes « ouvertes » sont indiquées en cas d’altération significative de la motricité de l’œsophage et elles gardent leurs partisans car elles semblent induire moins d’effets secondaires que la forme « complète ».